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Marine Le Pen, déboutée en justice, aura bien à régler l'ardoise de son père auprès de l'UE
Marine Le Pen, déboutée en justice, aura bien à régler l'ardoise de son père auprès de l'UE

Le HuffPost France

time2 hours ago

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Marine Le Pen, déboutée en justice, aura bien à régler l'ardoise de son père auprès de l'UE

POLITIQUE - Nouvelle illustration du rapport, disons compliqué, entretenu par le Rassemblement national à l'égard de l'argent public, qui plus est européen. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 juillet, le Tribunal de l'Union européenne a rejeté le recours des héritières de Jean-Marie Le Pen contre une décision exigeant de l'ancien leader du Front national qu'il rembourse plus de 300 000 euros. Dit autrement, Marine Le Pen devra rembourser l'ardoise laissée par son père au Parlement européen. Celle-ci correspond aux sommes indûment dépensées par le fondateur du FN, qui avait déclaré comme frais de mandats des dépenses purement personnelles, comme l'achat d'une balance de cuisine ou plus d'une centaine de bouteilles de vin. L'astuce : déclarer ces emplettes « sous la ligne budgétaire 400 », relatives aux frais de mandat. Montant total de ces dépenses abusives réclamées par le Parlement ? 303 200 euros (et des centimes). En 2024, Jean-Marie Le Pen avait saisi la justice pour faire annuler la décision du secrétaire général du Parlement européen, ordonnant le recouvrement de la somme. À la s uite de son décès début janvier, ce sont ses filles, Marine Le Pen, Yann Maréchal et Marie-Caroline Olivier qui ont poursuivi la procédure visant à effacer l'ardoise. En vain. « Le Tribunal juge que la procédure ayant conduit le Parlement à l'adoption de la décision de recouvrement et à l'émission de la note de débit n'est pas contraire aux principes de sécurité juridique et de protection de la confiance légitime. Il constate que, dès le 23 janvier 2024, le secrétaire général du Parlement avait informé Jean-Marie Le Pen des irrégularités qui lui étaient reprochées et l'avait invité à présenter ses éventuelles observations dans un délai de deux moi s », souligne le communiqué. En annexe, l'institution souligne qu'un recours « limité aux questions de droit » devant la Cour de justice de l'UE est toujours possible. Celui-ci « peut être formé, devant la Cour, à l'encontre de la décision du Tribunal, dans un délai de deux mois et dix jours à compter de sa notification ». Mais sur le fond, Marine Le Pen et ses sœurs, en leur qualité d'ayants droit, sont donc invitées à régler les sommes indûment perçues par leur père. À noter que ce dossier est totalement distinct de l' affaire des assistants parlementaires européens, pour laquelle Marine Le Pen a été condamnée en première instance pour détournement de fonds publics.

BCE : les banques européennes testées sur le risque géopolitique en 2026
BCE : les banques européennes testées sur le risque géopolitique en 2026

Le Figaro

timea day ago

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BCE : les banques européennes testées sur le risque géopolitique en 2026

La Banque centrale européenne a annoncé ce mardi le lancement d'une campagne de tests de résistance bancaire en 2026 ciblée sur le risque géopolitique, intensifiant un exercice mené cette année. «Les banques doivent renforcer leur capacité à résister aux menaces économiques et financières immédiates et aux chocs géopolitiques sévères», a déclaré la présidente du superviseur bancaire au sein de la BCE, Claudia Buch, lors d'une audition au Parlement européen. «Le risque géopolitique n'est pas nouveau, mais il affecte tous les domaines de risques traditionnels et nécessite l'attention des dirigeants et conseils d'administration des banques», a insisté la banquière centrale. L'économie mondiale a subi ces dernières années les répercussions de crises géopolitiques multiples comme l'invasion russe en Ukraine ou les tensions avec la Chine. Dans cet exercice thématique, la BCE demandera aux banques d'évaluer des «scénarios géopolitiques spécifiques» pouvant «gravement impacter leur solvabilité», a-t-elle déclaré, sans donner plus de détails. Cela va poursuivre le travail entamé lors du test de résistance de cette année mené avec l'Autorité bancaire européenne (ABE) pour évaluer la capacité des grandes banques européennes à faire face à un scénario d'aggravation des tensions. Les résultats de cet exercice qui porte sur près de 110 banques représentant environ 75 % des actifs bancaires de l'UE sont attendus début août. Publicité La BCE conduit régulièrement des tests de résistance pour évaluer la solidité des banques de la zone euro face à divers sousbresauts économiques et financiers, de même face à des cyberattaques ou des événements climatiques, en regardant les effets potentiels notamment sur leurs portefeuilles de crédit. Ces exercices visent à garantir que les banques disposent de capitaux suffisants pour absorber les pertes en cas de crise, contribuant ainsi à la résilience du système bancaire européen.

Ursula von der Leyen : la censure évitée, mais pas les critiques
Ursula von der Leyen : la censure évitée, mais pas les critiques

Le Figaro

time6 days ago

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Ursula von der Leyen : la censure évitée, mais pas les critiques

Si la motion de censure visant Ursula von der Leyen a été largement repoussée par le Parlement européen jeudi, la présidente de la Commission européenne est néanmoins visée par de nombreuses critiques. Soulagement pour Ursula von der Leyen, même si le suspense était faible. Le Parlement européen a largement repoussé jeudi 10 juillet à Strasbourg une motion de censure d'extrême droite visant la présidente de la Commission européenne. Loin du minimum requis de 361 voix, la motion a été soutenue par 175 eurodéputés, surtout d'extrême droite, avec une douzaine de parlementaires de la gauche radicale. Au sein de l'extrême droite, les Italiens du parti de Giorgia Meloni, plus conciliants avec Mme von der Leyen, n'ont pas pris part au scrutin. Publicité Un bloc réalisé par les alliés de droite Grâce au soutien des alliés sociaux-démocrates et centristes malgré les tensions en interne, elle a échappé à la censure, la droite (PPE) faisant bloc autour de la présidente de la Commission, avec 300 eurodéputés qui se sont opposés à la censure. «Nous constituons le facteur de stabilité du projet européen. Nous avons donné à la Commission européenne la force dont elle a besoin en cette période de turbulences mondiales», a revendiqué le président du groupe Manfred Weber. L'hémicycle n'a pas fait le plein, signe du peu de suspense autour de cette initiative vouée à l'échec, mais aussi, peut-être, des crispations au sein du camp dit «pro-européen». Cette tentative de censure avait en effet donné lieu à un débat agité dans l'hémicycle lundi. Une position fragilisée pour la présidente La dirigeante allemande n'avait pas échappé aux critiques de la gauche et du centre, qui lui reprochent sa gestion trop verticale et accusent le PPE de cultiver l'ambiguïté avec l'extrême droite pour mieux remettre en cause des lois environnementales. Au centre, le groupe Renew a voté «contre cette motion. Mais notre soutien à Ursula von der Leyen n'est pas acquis». «Nous demandons la reprise en main de sa famille politique pour cesser ses alliances avec l'extrême droite», a souligné la présidente des centristes Valérie Hayer. Publicité C'est un eurodéputé roumain d'extrême droite, Gheorghe Piperea (ECR), qui a lancé la motion de censure pour fustiger notamment le manque de transparence de la chef de la Commission dans le «Pfizergate». Il avait plus largement reproché à la Commission «d'abuser de ses pouvoirs» et «d'ignorer le Parlement», mettant en cause une «concentration non démocratique des décisions entre les mains» de Mme von der Leyen.

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